jobintime.ru

Signature Électronique Ordonnance Plus

Monday, 29-Apr-24 07:10:34 UTC

L'office fédéral de la communication OFCOM n'est pas compétent pour informer à ce sujet. En collaboration avec l'Office fédéral de la justice (OFJ) qui est responsable de la loi sur la signature électronique (SCSE), l'OFCOM définit les règles techniques et opérationnelles relatives aux services de certification dans le domaine de la signature électronique qui s'adressent aux fournisseurs de tels services. Il règle donc la fourniture de services de certification permettant de générer des signatures électroniques et non le cadre d'utilisation. Reconnaissance internationale A ce jour, aucun accord de reconnaissance mutuelle des signatures électroniques n'a été conclu entre la Suisse et un pays tiers (ou l'Union européenne). En l'absence d'un tel accord, une signature électronique qualifiée basée sur un certificat qualifié selon un droit étranger n'est pas reconnue comme équivalente à une signature électronique qualifiée selon le droit suisse. Une signature électronique qualifiée suisse n'est quant à elle pas reconnue équivalente à une signature électronique qualifiée à l'étranger.

Signature Électronique Ordonnance Grand

La signature électronique est un procédé technique permettant de garantir l'authenticité d'un document, d'un message ou d'autres données électroniques et de s'assurer de l'identité du signataire. Elle repose sur une infrastructure gérée par des fournisseurs de services de certification. Afin d'encourager le développement du commerce électronique, le législateur donne aux fournisseurs de services de certification la possibilité de se faire reconnaître sur une base volontaire. Ils peuvent ainsi démontrer que la qualité, la fiabilité et la sécurité des services fournis sont conformes aux normes applicables. A certaines conditions, la loi assimile en outre la signature électronique à la signature manuscrite. Informations pour les utilisateurs Pour déterminer quel type de signature doit être générée dans un contexte particulier, il est recommandé de s'adresser à un conseiller juridique spécialisé dans les affaires dont il est question. Parfois, le destinataire de la signature peut également donner des renseignements quant au type de signature électronique requis.

Signature Électronique Ordonnance 21

Certains fournisseurs de services de certification reconnus en Suisse sont capables de fournir des solutions légalement reconnues dans des pays tiers. Fournisseurs de services de certification reconnus Les fournisseurs de services de certification peuvent se faire reconnaître par les organismes accrédités par le Service d'accréditation suisse (SAS). Un prestataire qui ne figure pas dans cette liste des fournisseurs reconnus peut toutefois recourir à des certificats d'un fournisseur de services de certification reconnu pour fournir ses propres services. Pour déterminer si une telle forme de collaboration existe, il convient de s'adresser au prestataire de services. Tout fournisseur de services de certification suisse ou même étranger peut se faire reconnaître par les organismes de reconnaissance accrédités par le Service d'accréditation suisse (SAS). La loi sur la signature électronique prévoit un processus de reconnaissance simplifié pour un fournisseur reconnu à l'étranger conformément à des exigences équivalentes aux règles suisses.

Signature Électronique Ordonnance Collection

L'ordonnance n° 2021-1192 du 15 septembre 2021 portant réforme du droit des sûretés a été publiée au Journal officiel du 16 septembre. Cette ordonnance modifie de manière générale les actes de cautionnement. Nous pouvons signaler, dès à présent, une réforme très attendue consistant dans la possibilité, à compter du 1er janvier 2022, de signer au moyen d'une signature électronique les actes de cautionnement. Rappelons que la loi ELAN n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 a simplifié l'acte de cautionnement prévu par l'article 22-1 de la loi du 6 juillet 1989 en supprimant toute mention manuscrite. Cette modification avait pour objectif de permettre la signature électronique de ces actes. Cependant, cette loi a omis de modifier les dispositions de l'article 1175 2° du Code civil qui interdit la signature électronique pour les sûretés personnelles et donc pour les actes de caution solidaire. L'ordonnance du 15 septembre 2021 répare cet oubli. Cette mesure va ainsi permettre la dématérialisation des actes de cautionnent même en dehors du cadre professionnel.

Signature Électronique Ordonnance Des

Une signature électronique ou numérique est un procédé technique qui prouve l'identité du signataire et l'authenticité d'un document électronique ou de données électroniques. Cela nécessite une infrastructure de certification (infrastructure à clé publique PKI), qui est constituée de tiers dignes de confiance. Il s'agit de ce qu'on appelle des fournisseurs de services de certification (Certification Service Providers CSP). Ils fournissent des solutions pour la transmission sécurisée des données et apportent la preuve que la qualité, la sécurité et la fiabilité des services sont conformes aux normes applicables. Les conditions et exigences à cet égard sont réglées en Suisse par la loi fédérale du 18 mars 2016 sur la signature électronique (SCSE, SR 943. 03) et dans ordonnance du 23 novembre 2016 sur la signature électronique (OSCSE, SR 943. 032). La signature électronique et la signature manuscrite d'un document sont considérées comme équivalentes. Les prescriptions techniques ont été définies par l'OFCOM (Services de certification dans le domaine de la signature électroniques et des autres applications des certificats numériques, RS 943.

Les médecins se demandent souvent s'ils ont le droit de prescrire par le biais d'« ordonnances électroniques ». La notion d'ordonnance électronique recouvre deux réalités distinctes. Il peut s'agir: Soit de l'ordonnance dématérialisée (« e-prescription »); Soit de l'ordonnance envoyée par voie électronique (« ordonnance à distance »). L'ordonnance dématérialisée Il s'agit d'une prescription dématérialisée (sans ordonnance papier à transmettre à la pharmacie ou l'Assurance Maladie) de médicaments, de dispositifs médicaux, d'examens notamment biologiques ou d'actes de soins par un professionnel de santé légalement autorisé à exercer. Ce procédé est en cours d'expérimentation en France (qui est quelque peu en retard comparé à certains pays d'Europe –Danemark, Estonie, Suède, Croatie, Pays-Bas, Belgique, Espagne – ou à l'Etat de New York). En effet, un projet d'e-prescription de la CNAMTS et des syndicats de médecins et de pharmaciens a été retenu par le ministère de la Santé; il s'agit de la PEM2D (prescription électronique de médicaments), L'expérimentation est conduite dans 3 départements (Val de Marne, Saône et Loire, Maine et Loire) et permettra bientôt d'obtenir les résultats des travaux menés de concert entre les médecins, les pharmaciens et les éditeurs de logiciels.